Pour les néophytes, voici la définition wikipédia du cosplay :
Le cosplay (コスプレ, kosupure?), est un mot-valise composé des mots anglais "costume" et "playing", une sous-culture japonaise, et une pratique consistant à jouer le rôle de ses personnages (héros de mangas, d'animation japonaise, de tokusatsu, de films, ou de jeux vidéo) en imitant leur costume, leurs cheveux (avec une perruque) et leur maquillage. On appelle les pratiquants des cosplayers.
Samedi, je suis allée à Nagoya, pour assister à la parade du World Cosplay Summit qui s'y tient 5 jours. J'ai pris le bus depuis Kyoto et 3h plus tard, j'étais à l'office du tourisme de Nagoya, en train de me faire expliquer le programme du jour par un monsieur apparement habitués aux dingues dans mon genre qui se tapent des kilomètres pour admirer d'autres dingues. Oui oui, je vous rassure, le plupart des japonais nous trouve completement dingues, quand j'ai demandé un jour de congé pour aller à Nagoya voir du cosplay, mon boss a plutôt halluciné ! Et j'ai bien fait rire mes collègues qui me réclament des photos, mais comme j'en ai pris plus de 400, ya un peu de boulot de tri avant... Sur les conseils du préposé au cosplayers, j'ai pris le métro pour assister à la parade des champions dans la matinée. Le principe du sommet est double : un concours rassemblant 14 pays (dont la France), les deux participants de chaque pays doivent avoir un costume le plus ressemblant possible, mais doivent aussi préparer une prestation.
Voici quelques champions :
Nos petites françaises
L'italienne (à poil) : 
C'est aussi un rassemblement de tous les amateurs qui sortent leur plus beau costume pour l'occasion et qui défilent dans les rues de Nagoya. Moi, j'ai juste vu le tapis rouge, avec un défilé des cosplayers officiels, et la parade des amateurs dans l'après midi.
Il faut croire que je les attire, c'est un vieux japonais à la retraire, passionné de mangas qui m'a servit de guide pour la journée, il m'a même offert mon déjeuner ! A l'inverse de mon coloque Nishi, celui-ci ne ressemblait pas à Père, mais plutôt à mon grand-père, avec sa manie de marcher 15m devant moi, en se retournant de temps en temps pour vérifier si je flanais toujours derrière lui.
By the way, j'ai découvert un truc : Nishi veut dire Ouest ! Ca lui va plutot bien ^^ On se croise peu, mais on entretient une correspondance soutenue, Nishi s'est découvert une passion pour les films français et me demande des titres, qu'il dégotte je ne sais comment sur internet en version originale sous-titrée japonais ! Je vous le donne en mille, il est fan de Thierry Lhermite !
Bon, revenons à nos moutons.
Les coplayers, beaucoup de japonais, mais aussi quelques gaijin (étrangers) ne reculent devant rien pour ressembler le plus possible a leur idoles imaginaires. Ils usent et abusent notamment d'armes en tout genre,
A l'heure qu'il est, la maman de ce chenapan cherche encore son aspirateur !
de lentilles de couleurs,
d'autres avaient l'air de considérer accessoire d'y voir quelque chose !
je sais pas très bien lequel de ces deux zigotos guidait l'autre!
de peluches,
de poses (très travaillées les poses, c'est la moitié du boulot).
Les 35° à l'ombre ne les impressionnent apparement pas,
Pas plus que le travestissement !
Bon, je sais bien que vous me considérez tous comme une geek totale, mais en fait, je n'ai pu reconnaitre que 5% des costumes que j'ai vu, voici donc ce que je connais et les personnages originaux:
Yuna, du jeux vidéo Final Fantasy X
Personnellement, j'ai pris quelques idées :
Les bas, bien, la culotte, encore mieux !! Qu'en pense N. ?
Quand j'en ai eu marre de ce déballage de couleurs qui piquent les yeux, je suis allée faire un tour au chateau de Nagoya, que je n'ai vu que de loin, déjà parce que j'avais crapahuter toute la journée, ensuite parce qu'il y avait 100m de queue devant le guichet, et enfin parce que les 500 yens que coute le billet de visite avaient préalablement été investit de manière beaucoup plus efficace :
Les japonais ont la réputation d’un style délirant, à Kyoto, ça ne m’a pas trop choquée. Ce qui me parait en revanche toujours troublant, c’est que les japonaises ne reculent devant rien pour protéger la blancheur de leur peau, le soleil est clairement l’ennemi public, et ombrelles, gants, pantalons, manches longues et superpositions de t-shirts en tout genre se multiplient… Et là, j’ai envie de dire : « euh, les gars, il fait 35 degrés… ».
Le festival de Gion était l’occasion pour beaucoup de sortir leurs habits traditionnels. En pure païenne, j’ai qualifié ces vêtements de « kimono » lorsque j’en ai parlé à mes collègues, en fait ce sont des yakutas, des kimonos d’été. C’est vrai quoi il n’y a que 25 épaisseurs, contre euh… vachement plus pour le kimono. Dans les deux cas, enfiler ces vêtements relève d’un casse tête magistral, si bien que prolifèrent des écoles nationales qui délivrent des diplômes officiels d’ « enfilage de kimonos ». Là aussi s’opère pour la jeune génération un retour aux sources, et des cours de ce style se multiplient dans tous les domaines pour pas que se perdent ces savoirs comme les arrangements floraux, la cuisine traditionnelle, les bonnes manières, haiku, origami et j’en passe.
On se marie donc à l’église, et la seule explication que j’ai pu trouver est celle-ci : le schéma des cérémonies a été importé des 
Topo historique : fondé par une grande famille imigrée coréenne au 8 ème siècle, blablabla boring boring,
Prenez par exemple cette statue de canasson dans son box. Il y a tout un tas de cartes de visite éparpillées autour. Jusque là, rien d’étonnant, les japs raffolent de leurs cartes de visite, tout le monde en a, se les échangent comme des cartes Pokémons, ya un rituel pour les donner, les recevoir, bref, glisser sa carte dans le box du cheval doit avoir quelque signification, comme les piécettes dans la fontaine italienne dont il est inutile de mentionner le nom tellement c’est connu (sauf par moi de toute évidence).
Mon cousin préféré me signale que ce que j'appelle flipper se nomme en fait Pachinko. Grâce à sa généreuse remarque et à la contribution de Wikipédia, j'ai appris un tas de trucs intéressants. 
En bonne hobbit qui se respecte, je consacre beaucoup de temps à étudier la question de l’alimentation, sujet très préoccupant à mon sens. Voici pourquoi je passe un temps fou dans les supermarchés, sources inépuisable de découvertes palpitantes (surtout quand je prends tous les rayons en photo…). Le rayons des biscuits a particulièrement retenu mon attention, j’accumule les expériences dans ce domaine, les japonais sont très forts en brioches et chocolat.
Dans la catégorie geeking, les très célèbres salles de jeux vidéos !! J’ai été très mauvaise langue de dire plus tôt que les japonais avaient zappé le double vitrage, on en trouve dans les salles de jeux vidéo. Si bien que lorsqu’on passe devant, on ne se doute pas de ce que c’est… Et puis on rentre, et là, c’est à concerto pour bipbip, tap tap, boomboom (concerto à 12 000 décibels). Je suis un animal à sang froid, pas très à l’aise en dehors de sa tanière, donc je ne vous cache pas que j’ai pas vraiment apprécié l’agression sonore. Surtout, que sereine, je m’étais engagée dans un escalator et ce n’est qu’une fois en haut que j’ai réalisé qu’il n’y en avait pas dans l’autre sens… Je me suis donc retrouvée dans une semi obscurité, entrecoupée de flash dans tous les sens, dans un boucan indescriptible, au milieu d’une bande de pré pubères, sans moyen d’échappatoire… Horrible ! J’ai un peu tourné, pris quelques photos, finalement trouvé la sortie, et je suis tombée dans la salle de flippers ! Beaucoup de bruit aussi, mais de la lumière et… des vieux ! Dingue, je jure que cette mamie, qui tapait comme une folle sur son truc avait au moins 75 ans. Le concept est simple, t’as un bac entier de billes, une machine avec une ambiance particulière, un fond d’écran, une petite musique horripilante et … voila. Tu bidouille ta bibille, t'es content ... Et la, c’est tous sexes, générations, rangs sociaux confondus.