Ce sont des galeries commerciales à Kyoto, un immense couloir vouté, avec tout un tas d’échoppes, des plus branchées aux plus traditionnelles, un des nombreux paradoxes japonais (ce qui me fait aimer cette culture) : les japonais, malgré leur hyper-modernité sont très attachés à leur culture et objets traditionnels… Un attachement qui sert d’ailleurs d’argument marketing. On trouve donc dans les galeries des magasins de fringues, des salles de jeux vidéos, des magasins pour touristes, et puis des magasins fabriquant des sceaux (pas de signature au Japon, on trempe son sceau avec son nom dans de l’encre rouge et on tamponne). Et des temples, lieu de recueillement au beau milieu des galeries.
Beaucoup d’articles que je qualifierais de chinoiseries si ce n’était … japonais (oui because je suis au Japon merci, je vois qu’il y en a qui suivent !). C’est très coloré, plutôt cher, le Japon n’est clairement pas un pays donné… Vous verrez l’album Arcades, parfois, ca pique un peu les yeux !
Une autre remarque : sous certains aspects, le Japon fonctionne comme un pays en développement (pour avoir passé 8 ans entre le Maroc et la Malaisie, j’ai pu remarquer des points communs). L’emploi, par exemple, dans le parc où je travaille, il y a énormément de main d’œuvre, l’intensité est travallistique et non capitalistique, étonnant pour la 3ème puissance économique de préférer multiplier les travailleurs, plutôt que des les équiper de machines… D’après mon colocataire Nishi, Kyoto est la seule ville du monde ou l’on trouve le plus de petites manufactures ou usines, et je veux bien le croire. A chaque coin de rue, on trouve des ateliers, avec des machines, de l’espace de stockage, et ces « arcades » abritent des Starbucks et des Levi’s mais aussi de petits artisans traditionnels.
